Tensions politiques en RDC : La preuve par neuf aux frontières

Mercredi 06 Juin 2018-12:59:50 Bonjour l'Afrique
Le président congolais Joseph Kabila lors de sa première conférence de presse en cinq ans, le 26 janvier 2018 à Kinshasa
Le président congolais Joseph Kabila lors de sa première conférence de presse en cinq ans, le 26 janvier 2018 à Kinshasa

De Brazzaville à Luanda, en passant par Kampala et Kigali, les neuf pays frontaliers de la République démocratique du Congo se retrouvent à leurs corps défendant en première ligne d'une crise politique à l'issue incertaine qui agite leur immense voisin.

Les pays frontaliers redoutent des débordements de violences - réfugiés, mouvements rebelles, trafics en tous genre - si le président congolais Joseph Kabila briguait un troisième mandat aux élections prévues le 23 décembre, ce que lui interdit la Constitution. Voire en cas de report du scrutin, selon l’AFP.

"La RDC est la mère de toutes les crises car ce qui s’y passe affecte toute la région des Grands Lacs", résumait le ministre angolais des Affaires étrangères Manuel Domingo Augustos dans un entretien au journal français le Monde en janvier.

Avec la quête d'investisseurs, la question congolaise figure au menu de la visite cette semaine en Belgique des présidents angolais Joao Lourenço et rwandais Paul Kagame. La Belgique et l'Angola ont réitéré lundi "l'importance d'élections libres, crédibles et transparentes dans les termes de l'accord de la Saint-Sylvestre" - c'est-à-dire sans le président Kabila. MM. Kagame et Lourenço sont respectivement président en exercice de l'Union africaine (UA) et de la Communauté des États d'Afrique australe (SADC), deux organisations observatrices du processus électoral congolais.

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